Compétences relationnelles et compétences comportementales : ces deux expressions définissent les « soft skills », nouveaux admis à la liste des critères de recrutement. Contrairement aux « hard skills » qui regroupent les savoir-faire techniques et académiques, les soft skills couvrent un spectre assez large de compétences relatives au savoir-être.
Si le concept attire l’attention des experts en ressources humaines, c’est parce que l’environnement dans lequel se déroule le processus de production connaît un changement : la fabrication de produits, la vente de marchandises, la création et la commercialisation des services ne peuvent plus se concevoir sans une forte dimension humaine. Il faut davantage de coopération entre le personnel de l’entreprise et ses fournisseurs ainsi que ses clients. Il est impératif d’avoir une meilleure coordination entre ces trois entités. Les relations qu’elles entretiennent entre elles doivent être de qualité. Il en est de même des rapports entre les collègues. De ce fait, les soft skills ont la cote auprès des entreprises et des recruteurs.
Les soft skills ne sont pas une mode : son développement est nécessaire. Cet état de fait confirme la mutation accélérée du monde du travail, où tout a tendance à se robotiser, se dématérialiser et se numériser.
À Madagascar, nombreuses entreprises ont déjà misé sur les soft skills pour booster leur performance. Le FMFP, convaincu de la pertinence de ces projets de formation en compétences douces, a déjà octroyé plusieurs financements dans plusieurs domaines : les langues, le management, le leadership, le développement personnel. Cela démontre que le développement des soft skills est une priorité absolue pour un nombre grandissant d’entreprises.
Se former aux soft skills pour le bon fonctionnement de l’entreprise
Le FMFP encourage également les entreprises à soumettre des demandes de financement pour développer leur capital humain. Force est de constater que le succès d’un individu et celui d’une entreprise reposent largement sur ses soft skills. Le bon fonctionnement du monde du travail requiert dorénavant ces softs skills. À l’ère du digital, marquée par une très forte accélération de l’obsolescence des compétences et des connaissances techniques, les compétences comportementales pèsent de tous leurs poids.
Employeurs, nous mettons à votre disposition des financements destinés à la formation de votre personnel. Car, quoi que l’on dise, il reste vrai qu’un employé bien formé est toujours vecteur de croissance pour l’entreprise.