Dans plusieurs pays africains, l’enseignement général ne suffit plus aujourd’hui. Force est de reconnaître que plusieurs sortants des universités ne trouvent pas du travail ou travaillent dans un tout autre domaine différent de l’enseignement supérieur qu’il a suivi. “Les diplômés de l’enseignement supérieur du continent sont deux à trois fois plus exposés au chômage que les jeunes n’ayant pas poursuivi leur scolarité au-delà du primaire.” selon l’Organisation Internationale du Travail. Face à ce problème, plusieurs pays Africains font recours à la mise en place d’un fonds pour formation professionnelle.
Plusieurs pays Africains se dotent d’un fonds de Formation Professionnelle, certains récemment comme Madagascar avec le Fonds Malgache de Formation Professionnelle certains déjà longtemps comme le Sénégal ou encore l’Afrique du Sud et on peut voir clairement comment ces derniers évoluent comparés à d’autres pays d’Afrique. Des fonds de Formation Professionnelle sont regroupés dans le Réseau Africain des Institutions et Fonds de Formation Professionnelle – RAFPRO dont en voici une liste :
- Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) Burkina Faso
- Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) Mali
- Fonds de développement de la formation professionnelle (FDFP) Côte d’Ivoire
- Agence Centrafricaine pour la formation professionnelle (ACFPE) Centrafrique
- Fonds d’appui à la formation continue et à l’apprentissage (FAFPCA) Niger
- Fonds de développement et de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (FONDEF) Sénégal
- Fonds national d’appui à la formation professionnelle (FONAP) Tchad
- Fonds national d’apprentissage, de formation et de perfectionnement (FNAFPP) Togo
En parcourant les sites de ces fonds de formation professionnelle en Afrique, on peut nettement voir que leur mise en place répond à un besoin criant de la compétitivité et la productivité des entreprises formelles et informelles au travers de la formation de leurs salariés mais aussi de vouloir offrir une main d’œuvre qualifiée sur le marché du travail et enfin renforcer les compétences de personnes vulnérables travaillant dans la précarité et de l’informel.